dimanche 3 février 2013

Lettre à Louise

Ma Louise,
 
Bientot 2 ans...
2 ans que j'essaie de t'écrire cette lettre...
 
Lorsque tu as pointé le bout de ton nez ce 5 mars 2011, je ne savais rien du métier de papa. J'avais bien une idée de la difficulté que cela représenterait, mais rien ne me préparait à tout ça!
 
La sensation de ne pas servir à grand chose quand tu pleurais et que je ne savais pas quoi faire...Pour ça, les mamans ont bien de la chance de tout savoir d'instinct! Nous, même si on réfléchit à mort, on est démunis.
 
La première fois que je me suis senti utile pour toi, ce fut cette nuit où tu n'arretais pas de tousser. Tu n'arrivais pas à dormir, tu pleurais. Pendant 2h, j'ai tout essayé, mais rien ne marchait. Je t'ai pris contre moi, et je me suis assis sur le canapé. Calée contre moi en position verticale, tu as pu respirer un peu mieux, et tu as fini par t'endormir contre ma poitrine. Il était 5h du matin, et j'ai su ce que c'était d'être papa.
 
Tout cela semble maintenant si proche et si loin à la fois.
 
Aujourd'hui, tu dis "papa" sans arrêt quand je suis là. Tu ne me laches pas la grappe une seule seconde y compris pendant que j'écris cette lettre...Le dimanche matin, lorsque tu te réveilles, tu entres dans notre chambre, tu viens de mon côté, et tu me calines pendant de longues minutes. Je me demande à chaque fois ce que je ressentirais le premier dimanche où tu ne feras plus ça...
 
Je me demande sans arrêt quelle jeune fille, quelle jeune femme, quelle femme tu seras.
 
J'ai encore tant de choses à t'apprendre et à partager avec toi!
 
Juste une chose Louise : à cause de toi, je chouine à chaque fois que je lis ou vois un truc triste sur un papa et sa fille! C'est malin ça!
 
Bon ceci dit, j'adore quand tu bouges tes cheveux en entendant Shaka Ponk, j'adore te voir danser le Gangnam Style, j'adore quand tu me fais des gros calins et des bisous, quand tu me dis de mettre mes gants le matin, quand tu as ce regard malicieux qui nous fera devenir chèvre ta mère et moi...
 
Bientot tu iras à l'école, et le temps ne cessera d'aller plus vite. Avant que je n'ai le temps de dire ouf, tu seras grande, et tu n'auras plus autant besoin de moi. Alors je lirais cette lettre, je regarderais les photos et je ne cesserais de te dire que je t'aime.
 
 
 



2 commentaires:

  1. L'art d'expliquer ce qu'est la magie et la chance d'être parents, merci pour ces jolis mots Dam's !

    RépondreSupprimer
  2. Merci a toi d'avoir pris le temps de les lire :-)

    RépondreSupprimer