L'histoire :
Le Roi de Drenaï a été assassiné. Une armée d'envahisseurs déferle sur le pays, avec pour mot d'ordre de tuer hommes, femmes et enfants. Mais tout espoir n'est pas perdu. Il repose sur les épaules de celui que la nation surnomme Waylander. Seul, il va s'aventurer en territoire nadir pour retrouver la célèbre Armure de Bronze, symbole de liberté. Mais peut-on faire confiance à ce Waylander ?... Après tout, est lui qui a assassiné le roi.
Mon avis :
Un Gemmell, c'est un peu comme rechaussé de vieilles pantoufles après une dure journée de travail. On sait parfaitement quel sentiment on aura, on sait qu'il n'y aura aucune surprise, mais que c'est bon!
Nous avons ici un héros vieillissant (tiens tiens quelle surprise) accomplissant une quête héroique lui permettant de racheter ses fautes (tiens tiens...)
Bref, on avance en terrain connu. Et pourtant, on se laisse tout de même emporter par le récit mené de main de maître par l'auteur habitué des succès en héroic fantasy et qui en connait parfaitement les ficelles. Il sait s'y prendre le bougre!
Des combats déséspérés et héroiques, des faux méchants devenants gentils, des vrais méchants très méchants, et des batailles épiques. Tout est là.
Quel plaisir de suivre Waylander, héros atypique puisqu'assassin à ses heures perdues, mais surtout la galerie de personnages secondaires est une vraie réussite (mention à Karnak). Nous découvrons aussi dans cet opus l'origine des Trente, et rien que ça, ça déchire!
Aller, une petite pause chez Follett, et on file sur Waylander II!
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