jeudi 15 août 2013

Alone in the Dark

Depuis dimanche et jusqu'à dimanche prochain, je suis seul à la maison. Le Petit Poulet est chez son papa, et comme moi je suis au boulot toute la journée, la Poulette a décidé de prendre la Cacahuète sous le bras et de partir chez ses parents là bas loin dans le Nord (à Bourges)
 
Alors une fois la voiture partie dimanche, j'en ai profité pour aller marcher, chose que je fais rarement car le week-end est le seul moment où je vois les enfants.
 
Là, j'ai marché 3 bonnes heures, puis je suis rentré. Une petite douche, un repas de garçon célibataire à base de nourriture tout sauf naturelle, et là je me suis dit :
"Alors c'était ça ma vie avant?" Avant désignant bien sur l'époque antédiluvienne où je vivais seul sur Annecy, n'ayant pour seul compagnon que Simba, mon fidèle tigre de salon.
Durant 4 ans, j'ai en effet vécu seul et j'ai rudement profité (si un jour on se retrouve tous au coin du feu je vous raconterais 2/3 choses).
 
Bref, j'étais là à savourer la chose la plus précieuse et la plus rare quand on est parent : du temps pour soi! Tous les parents qui me liront comprendront aisément que parfois, on soit prêt à vendre un rein pour 1h à soi. Ben là j'étais à la tête d'un capital temps de 8 jours complet et entier dont 3 de week-end, et 1 férié!
 
Au delà de m'adonner à quelques activités que je ne peux pas trop faire habituellement comme jouer à la console plus de 10min et à des jeux violent avec du sang, regarder des films de zombies en pleine journée, écouter de la musique à fond, vivre sans horaire, manger quand j'ai faim et dormir quand j'ai sommeil, je suis tout même parvenu à quelques conclusions sur la vie et sur ce monde. Non en fait, juste quelques conclusions toute cons que n'importe qui aurait pu trouver dans ma situation. Mais je les partage quand même avec vous.

  • Je me disais souvent que j'étais prêt à payer pour revivre de temps en temps ma vie de célibataire : je confirme. La liberté ressentie est juste une bouffée d'oxygène. Ceci dit, on se rend vite compte que ce n'est pas comme dans un rêve pour autant. La réalité est là : tu es tout seul mec! Personne pour te faire des câlins, pour vouloir jouer avec toi, pour écouter tes exploits imaginaires et te voir comme un héros (ça, ça marche pas avec la Poulette par contre). Eh oui, vivre seul, c'est vivre libre, mais c'est surtout vivre seul. En conclusion, il faudrait pas que ça dure trop quand même!
  • Dans le même état d'esprit, mon corps est en train de rendre l'âme car vivre seul c'est aussi manger un peu porte nawak...La pizza comme aliment de base ou comme légume, ça marche pas. Comme un gosse, le premier jour on se jette sur tout, mais là j'en suis presque à rêver de petits pois...c'est dire! Sauf que mes capacités culinaires étant proches du niveau intellectuel de Nabila, je vous laisse imaginer quelle est ma détresse.
  • Les gosses ont beau être bruyants, pénibles, remuants, fatiguant que même parfois tu voudrais les vendre sur EBay, ben n'empêche que quand ils sont pas là, ils te manquent rudement. Ca doit être pareil que pour la cocaïne quand tu te drogues...
  • Ta chérie a beau être bruyante, pénible, remuante...
  • La maison est vachement grande et la nuit ben ça fait un peu peur tout seul...
  • La routine du quotidien c'est pas drôle...Mais ça a quelque chose de rassurant. Ca tu le sais quand tu ne la vis plus. Gros avantage : la casser comme cela tu fais apprécier plein de petites choses.
Bon ce soir je vais me faire un peu la cuisine à base de bœuf et de patate...

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